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Juin 2008
La ville de Da-Nang Depuis ses débuts, l’association A.V.E.C. travaille dans la Province de Da-Nang dans la ville de Da-Nang. Cette ville-province avoisine, en 2008, le million d’habitants (793.000 hab. en 2006). Sa population est très jeune et se relève peu à peu des conflits du siècle précédent. Elle occupe une position stratégique de grande importance : située au centre du Vietnam à 759 km de Hanoï et 960 km de Ho Chi Minh Ville. Bordée par les provinces de Thua Thien-Hué au Nord, Quang Nam au Sud et à l’Ouest ainsi que la Mer méridionale de Chine à l’Est.
Appartenant au domaine tropical, influencée par la mousson, avec une température moyenne de 25,7oC, la ville s’étend sur un espace de 1.256 km2. Elle est divisée en 6 arrondissements dont un rural et un archipel. Le gouvernement a pour priorité le développement de cette zone économique. De nombreux projets ont été mis en place : le tunnel de Hai Van, l’un des plus importants projets de tunnels dans le Sud-Est de l’Asie reliant Hué à Da-Nang ; mais aussi l’autoroute Da-Nang-Quang Ngai, l’ouverture de la zone économique de Chu Lai, la rénovation et la modernisation de l’aéroport de Da-Nang et enfin la création du parc industriel de Dung Quat avec la plus grande raffinerie vietnamienne dans la province de Quang Ngai. Tous ces grands projets ont pour mission de contribuer au développement économique du Centre Viêt-Nam et de faire aujourd’hui de Da-Nang un des centres géographiques majeurs non seulement au niveau local mais aussi au niveau de cet espace du sud-est asiatique en pleine expansion.
Quelques indicateurs majeurs

Les orientations du nouveau groupe de travail :
I- Une idée maîtresse partagée : le suivi du jeune dans son handicap à travers le pôle médico-éducatif et social
Le projet est arrivé à sa phase terminale quant aux plans de la future Ecole à réaliser en concertation avec à la fois les autorités et Mme Hoang Thi Cuc, architecte en chef à Da-Nang et le cabinet d’architectes A.E.D.I.F.I. de Saint Laurent Blangy conduit par Mme Michèle Minne-Turi. La future Ecole doit être conçue comme un espace privilégié de formation professionnelle à l’intérieur duquel les jeunes, en apprentissage, doivent y trouver le meilleur pour une intégration réussie dans le monde du travail. Toutefois, l’aspect fonctionnel lié aux différents espaces de formation n’est pas suffisant. Il convient de travailler dès avant la construction et en permanence avec nos partenaires locaux là-bas à Da-Nang sur un point majeur :
le pôle médico-éducatif et social qui se situera au deuxième étage doit devenir un espace central autour duquel les jeunes trouveront un accompagnement à la fois adapté et différencié.
Il y aura à disposition du public accueilli, deux bibliothèques spécialisées équipées de postes informatiques ainsi qu’un espace de chant choral.
II- Mettre du sens dans le partenariat
Voilà le corollaire de ce qui vient d’être dit. Nous l’avions dit dès le début du projet : accompagner une construction sans pouvoir la pérenniser n’avait pas de sens. Plusieurs acteurs potentiels ont été contactés depuis deux ans, à ce jour nous nous sommes mis d’accord sur quatre partenariats forts et complémentaires à la fois dans le cadre de notre démarche de projet :
1. L’Institut de formation en soins Infirmiers du centre hospitalier d’Arras représenté par sa Directrice, Mme Christiane Cattiaux (octobre-novembre 2007)
2. Le centre hospitalier d’Arras représenté par son Directeur, M. Pierre Thépot (mars 2008)
3. Le Lycée Professionnel Henri Senez d’Hénin-Beaumont, et notamment son pôle hôtellerie-restauration, représenté par son Proviseur, M. Jean-Pierre Duranel (mai-juin 2008)
4. Le Centre d’éducation pour jeunes sourds - Association Jules Catoire - Audition Parole Communication, représenté par son Directeur général, M. Christian Brélinski. (juin 2008)
Ces quatre structures partenaires ont travaillé avec nous entre octobre 2007 et juin 2008. Elles ont toutes émis un avis très favorable quant à un possible partenariat avec l’association A.V.E.C. Le groupe de travail ainsi constitué devrait rapidement se réunir afin de faciliter la synergie et la cohésion du projet dans son fonctionnement à court et à moyen terme ; il devra entre autre réaliser :
Un cahier des charges de partenariat pour chaque acteur et comportera outre les éléments classiques, le rôle de chacun, l’apport original et spécifique des uns et des autres dans le projet, etc.
Un déplacement là-bas afin de se présenter aux autorités et vice-versa. Un point sur lequel il conviendra de se mettre d’accord et notamment par rapport au financement.
L’idée de pérennisation réside dans un va-et-vient pérenne entre Da-Nang et ici afin de maintenir toujours au niveau et en tant que de besoins la structure de formation professionnelle qui aura été mise en place.
III- Penser globalement l’intégration des jeunes sourds dans la vie active
Le projet que nous soutenons est sous-tendu par un fil conducteur qui se veut pérenne : créer les meilleures conditions pour permettre la future Ecole de formation professionnelle à jouer le rôle d’une véritable « plate-forme d’autogestion sociale » par :
La mise en place d’une économie solidaire
Le développement d’un tutorat : principe du compagnonnage où les plus jeunes sont aidés par les plus expérimentés
La construction d’une réelle éducation à la coopération.
Ce projet s’articule simultanément autour de trois axes :
1. Les jeunes apprentis
2. Les ateliers de formation
3. Le marché du travail sur Da-Nang
C’est cette articulation - et qui doit intégrer le pôle médico-éducatif et social, que nous devons penser dès à présent afin de la rendre fonctionnelle le plus rapidement possible. Elle doit faire sens pour le public qui sera accueilli. Cette intégration des jeunes sourds voire du jeune défavorisé sera d’autant mieux réussie qu’elle aura été suivie tout au long de leur apprentissage et ils pourront d’ailleurs en bénéficier, s’ils le désirent , par la suite en consultation externe. Plusieurs priorités sur ce point s’avèrent indispensables à traiter :
1. Poursuivre les conditions d’un partenariat local avec les autorités locales et l’hôpital de Da-Nang.
2. Se renseigner de façon plus approfondie sur les structures spécialisés existantes et qui pourraient potentiellement travailler avec nous.
3. Se préoccuper de la formation des formateurs vietnamiens qui auront à intervenir dans la future Ecole.
4. Développer un véritable projet d’établissement en relation avec les autorités de tutelles locales.
IV- Calendrier du projet
Projet budgétisé : fin juin 2008
Rencontre de travail entre acteurs en France : juillet 2008
Rédaction finale du projet : septembre 2008
Sollicitation des différents sponsors : second semestre 2008
Début de la construction : 1er semestre 2009